Paris, 1956, rue Damesme, une école, une salle de classe, un enfant, un sourire dérobé par un oeil guettant l’anecdote, la petite histoire...
Robert Doisneau, passant patient, trouvera dans cette rue du quartier de la Maison-Blanche en plein XIIIème arrondissement, un argument idéal à l’expression de son art.
L’innocence, l’impatience, la candeur, la rêverie, l’ennui parfois se reflètent dans l’objectif de celui qui laissera l’un des plus beaux témoignages de la vie parisienne des années cinquante...
Si la photographie des écoliers perdure, la recherche de ces expressions enfantines semble avoir quelque peu disparu aujourd’hui.
Ma démarche est d’essayer de renouer avec ces composantes humaines que Doisneau a si bien su nous rapporter en proposant de photographier les élèves dans leur élément de travail : la classe.
Cette démarche artistique permet, certes de retrouver ces expressions perdues mais, en photographiant l’élève en situation d’apprentissage, elle permet également de mettre en avant les valeurs de l’école, comme le préconisent les instructions officielles...
Pierre Titz